Les contrats d’énergie pour copropriétés : ce qu’il faut savoir
- Angie
- 17 oct.
- 3 min de lecture
À l’heure où les charges énergétiques représentent une part croissante du budget des immeubles collectifs, les copropriétés doivent plus que jamais s’intéresser aux conditions de leurs contrats d’électricité et de gaz.
Entre contrats individualisés et contrats collectifs, la bonne gestion énergétique d’un immeuble peut devenir un véritable levier d’économies pour les résidents et le syndic.
En 2024, le coût moyen du kWh pour les copropriétés équipées d’installations communes (éclairage, ascenseurs, ventilation) a progressé de près de 25% sur cinq ans.
Une inflation qui incite les syndics à revoir leurs stratégies contractuelles et à mieux comprendre les leviers d’optimisation disponibles.
1. Identifier les besoins énergétiques de la copropriété
Avant toute renégociation, il est essentiel de connaître précisément la consommation des parties communes et des équipements collectifs.
Les principaux postes de dépense sont souvent :
L’éclairage des halls, parkings et espaces extérieurs (20 à 30% du total)
Les ascenseurs et systèmes de ventilation (15 à 25%)
Le chauffage collectif et la production d’eau chaude (jusqu’à 50% selon les installations)
Un relevé précis des compteurs ou un audit énergétique permet de déterminer les postes les plus énergivores, détecter les dérives et fixer des objectifs clairs avant de discuter les termes d’un contrat.
2. Contrat collectif ou individuel : comprendre la différence
Une copropriété peut souscrire un contrat collectif pour ses installations communes (éclairage, chauffage collectif, etc.) ou des contrats individualisés pour les logements lorsque les compteurs sont séparés.
Le contrat collectif permet :
Une mutualisation des coûts de gestion et une meilleure capacité de négociation avec les fournisseurs
Une simplification de la facturation pour le syndic
Un suivi global des consommations
En revanche, il nécessite une gestion rigoureuse et une répartition équitable des coûts entre copropriétaires via les charges.
Le choix dépendra de la taille de l’immeuble, du niveau d’équipement et du type de chauffage.
3. Choisir la bonne puissance et le bon tarif
Comme pour les entreprises, la puissance souscrite influe directement sur la facture.
Une copropriété ayant surévalué sa puissance paiera des frais fixes trop élevés, tandis qu’une puissance insuffisante risque de générer des coupures.
Un audit simple permet d’ajuster la puissance réelle aux besoins du bâtiment et de réduire les coûts récurrents de manière immédiate.
De même, certaines offres proposent des options tarifaires différenciées selon les plages horaires (heures creuses / heures pleines).
L’éclairage nocturne ou la pompe à chaleur collective peuvent ainsi être pilotés pour profiter d’un tarif plus avantageux.
4. L’importance de la transparence et du suivi de consommation
Le suivi régulier des consommations est indispensable pour anticiper les augmentations et éviter les mauvaises surprises.
Les compteurs communicants et les tableaux de bord de suivi énergétique permettent au syndic ou au gestionnaire de visualiser en temps réel les usages.
Des alertes peuvent être paramétrées pour repérer les anomalies de consommation (fuites thermiques, matériel défectueux, usage hors plage).
5. Favoriser les économies d’énergie sur le long terme
Outre la négociation du contrat, plusieurs leviers d’efficacité énergétique existent :
Remplacement des ampoules classiques par des LED à détection de présence
Modernisation des ascenseurs ou moteurs d’aération pour des modèles basse consommation
Installation de régulateurs sur les systèmes de chauffage
Étanchéité renforcée des parties communes (portes, fenêtres, gaines techniques)
Ces actions réduisent la facture globale et améliorent la performance énergétique du bâtiment, valorisant ainsi le patrimoine de la copropriété.
6. L’accompagnement Premium Energies : l’expertise au service des syndics
Face à la complexité du marché de l’énergie, Premium Energies accompagne les syndics et gestionnaires dans leurs choix contractuels.
L’entreprise propose :
Une analyse approfondie de la consommation globale de la copropriété
Un benchmark en temps réel des meilleures offres disponibles
Une négociation directe avec les fournisseurs pour obtenir les tarifs les plus compétitifs
Des outils de suivi pour piloter la consommation et anticiper les renouvellements de contrat
Grâce à cet accompagnement, les copropriétés bénéficient d’une stratégie énergétique claire, durable et adaptée à leurs contraintes budgétaires.
Conclusion : maîtriser les coûts pour mieux gérer sa copropriété
Choisir le bon contrat d’énergie, c’est bien plus qu’une formalité administrative : c’est un acte de gestion responsable.
Optimiser la puissance, suivre les consommations et comparer régulièrement les offres du marché permettent de réduire significativement les charges communes.
Les syndics et conseils syndicaux ont tout intérêt à se faire accompagner dans cette démarche afin de pérenniser la performance énergétique de leur immeuble.
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